Boudée par certains Franciliens en quête d'espace et de verdure après les confinements, Paris retrouve des couleurs. Les volumes de ventes de logements anciens sont désormais orientés à la hausse dans la capitale. Dans un contexte où, après deux années exceptionnelles, ils ont plutôt tendance à se tasser dans le reste de la France et de l'Ile-de-France.
Sur un an, à fin mars, la hausse du nombre de transactions à Paris atteint ainsi 18 %, à 37.360, indiquent les Notaires du Grand Paris qui ont présenté ce mardi les chiffres de l'immobilier francilien pour le premier trimestre 2022. « Le marché parisien est le plus dynamique d'Ile-de-France. Il est supérieur de 13 % à la moyenne des dix dernières années », constate Thibault Gallot-Lavallée, notaire à Neuilly-sur-Seine.
Stocks importants
Si les ventes sont reparties, ce n'est pas le cas des prix. Ils « continuent à s'éroder trimestre après trimestre », poursuit ce dernier. La baisse atteint 1,2 % sur un an, mais est plus limitée, à 0,6 %, sur les trois premiers mois de 2022. Le prix moyen s'établit à 10.520 euros du mètre carré. Il est inférieur à 10.000 euros du m2 dans six arrondissements : le 20e, le 19e (8.830 euros, le moins cher de Paris), le 18e, le 15e, le 13e et le 12e. Le 6e reste l'arrondissement le plus onéreux, avec un prix moyen de 13.820 euros.
Par Elsa Dicharry
Publié le 31 mai 2022 à 15:50
Mis à jour le 31 mai 2022 à 17:45
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