Immobilier : le logement « bon pour la santé », nouveau mantra de Cogedim

Plus de 8 personnes sur 10 considèrent que leur habitat a un impact important sur leur santé. Et un sur deux se dit prêt à payer plus cher pour avoir un logement plus sain, selon un sondage OpinionWay réalisé pour le promoteur Cogedim et présenté ce mardi. « Clairement, la santé dans le logement est un enjeu majeur pour les Français. Et la crise sanitaire a amplifié cette prise de conscience. Les résultats de cette étude vont au-delà de notre intuition », indique son directeur général, Vincent Ego.


Trop chaud, trop froid, trop de bruit…

L'enjeu est d'autant plus important que les Français passent en moyenne 15 heures par jour à leur domicile en semaine et 17 heures par jour le week-end. Et qu'ils sont de plus en plus nombreux à télétravailler.

Or, 78 % des sondés se plaignent d'avoir trop chaud chez eux l'été, 54 % d'avoir trop froid l'hiver et 41 % de ressentir trop d'humidité. 63 % se disent dérangés par le bruit et 43 % estiment manquer de lumière.

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Cogedim avait déjà pris des engagements avant l'été pour livrer des logements « bons pour la santé ». Il en fait désormais un pilier de sa stratégie.

Le promoteur a beaucoup travaillé sur le « confort d'été ». Il promet des bâtiments aux teintes claires et dotés de brise-soleil, avec des balcons végétalisés. Pour une meilleure ventilation, ses appartements seront biorientés - ce qui apporte aussi de la luminosité et permet de renouveler l'air.

Chapes acoustiques

Côté insonorisation, « nous installons des cloisons de 7 cm et des portes isophoniques entre les chambres et les espaces de nuit. Et nous posons systématiquement des chapes acoustiques avant la mise en place des cloisons », souligne Vincent Ego. De quoi favoriser un meilleur sommeil.

Cogedim assure aussi fournir un gros travail sur la qualité de l'air intérieur des logements qu'il produit. Sachant, rappelle Marie-Catherine Chazeaux, directrice de son pôle produit et architecture, que « l'air de nos espaces de vie peut être jusqu'à sept fois plus pollué que l'air extérieur ».

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Cette thématique a d'abord été abordée dans les bureaux , notamment lorsqu'ont été réalisées les conséquences de l'emploi d'amiante dans la conception des bâtiments. Mais il a fallu du temps pour qu'une réflexion émerge sur les logements. Aujourd'hui, les conséquences sanitaires des moisissures, des acariens ou des polluants divers contenus dans les peintures ou autres produits ménagers sont connus.

Dès lors, le promoteur installe dans chaque chambre de ses appartements des fenêtres oscillo-battantes afin de faciliter l'aération. La ventilation est renforcée dans le respect de la certification NF Habitat, ce qui permet, assure-t-il, de diminuer par deux le taux d'humidité par rapport à celui des logements de moins de dix ans non certifiés, et de réduire les allergènes.

Appareils de mesure

Les VMC (ventilations mécaniques contrôlées) offrent des débits de pression variables, qui s'adaptent au taux d'humidité de la pièce. Les peintures utilisées sont peu émissives de polluants (composés organiques volatils, formaldéhydes).

Enfin, « il faut sensibiliser nos acquéreurs à ces sujets. Leur expliquer qu'eux-mêmes génèrent de la pollution et qu'ils peuvent changer leurs pratiques. C'est pourquoi nous leur offrons à tous un appareil de mesure de la qualité de l'air et des émissions de CO2 », indique Marie-Catherine Chazeaux.

S'il est difficile de vérifier que tous ces engagements seront bien tenus en pratique, cette politique marque en tout cas une tentative de réponse à des préoccupations dans l'air du temps.

Par Elsa Dicharry

Publié le 18 nov. 2021 à 8:01Mis à jour le 18 nov. 2021 à 8:41

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